Que penses-tu de cette initiative du CD 86 à propos de l’organisation de la Coupe de France Juniors Piste ?
Nous sommes heureux qu’il y ait des organisateurs, c’est une superbe initiative.
Cependant, le calendrier est tellement chargé qu’il est difficile de trouver une date parfaite, et donc il est difficile de mobiliser les coureurs.
Plus il y aura d’organisations piste, plus nous pourrons emmener nos jeunes et plus il y aura de niveau.
Avez-vous pratiqué la piste ?
Oui, mais ce n’était pas ma discipline privilégiée.
J’allais faire de la Piste notamment l’hiver, comme je n’habitais pas loin du Vélodrome de Bordeaux.
J’ai participé au Championnat de France juniors piste, j’ai aussi été Champion d’Aquitaine piste.
J’ai ensuite arrêté la piste en compétition, cependant, j’allais toujours rouler sur piste l’hiver pour me préparer.
Selon vous, la piste est-elle complémentaire à la route ?
Toujours ! Tout comme le cyclo-cross qui était une discipline délaissée, aujourd’hui, les meilleurs mondiaux sortent du cyclo-cross ou de la piste.
Mais il faut avoir un calendrier adapté.
La piste est une superbe école pour tenir en peloton, et c’est beaucoup plus facile de tenir sa place et de frotter sur route après être passé par la piste.
Y-a-t-il une belle génération de pistard actuellement ?
Les français ont réalisé de gros résultats.
Les juniors l’an dernier ont notamment été Vice Champions du Monde de Poursuite par équipe, nous avons aussi un junior qui est Champion de France de l’omnium.
En Nouvelle-Aquitaine, on a un gros manque de densité.
Nous avons de moins en moins de jeunes qui pratiquent le vélo en général, donc une baisse de pistards.
Nous avons malgré tout de bons pistards comme Antonin Corvaisier.
Mais la plus grosse problématique du cyclisme actuel est cette baisse de coureurs cyclistes.